Jacques Golembiowsky, our dear friend Yashko (Яков Петрович ГОЛЕМБEВСКИЙ
- Яшко), is the son of Peter Stepanovich Golembiovsky, from the Ukrainian
Cossack gentry.
Peter Golembiovsky, a Russian White Cossack, left his parents, three
brothers and a sister to fight the Bolsheviks. A volunteer in 1919, in the
White armies of General A. Denikin, Peter Golembiovsky was only 16 years old in
1919. He claimed to be 19 years old in order to be recruited.
He fought for two years the "Reds", first with the Ossetian
3rd Cossack Cavalry Regiment (Ex "Wild Division") and then with the
4th Don Cossack Regiment. These two years of fierce fighting were terrible
despite a few interruptions. Sick of typhus, Peter was sent to the firing
squad, executed and left for dead. In 1921, the exodus of his regiment, led by
General Bredov, led him to Poland, where he was interned along with thousands
of other soldiers and White Cossacks in camps at Lomjinski-Ostrov. In those
camps, the Poles would recruit volunteers to go to the Polish-Soviet war, but
Peter was already thinking of emigrating. He found himself working as a docker
in Hamburg and then Marseilles, where he joined the Légion Etrangère, as many
of the Cossacks did at that time. He went to fight, this time against the Rifs
of Abd El Krim. After three years in the Legion, and many adventures, he
returned to France. He worked in a silk factory in Lyons, in the mines of
Lorraine, in the Russian cabarets of Paris, first as a singer and then as a
dishwasher. In 1928, he obtained a "non-extendable" visa for a month
in Belgium. He was hired in Brussels cigarette factories belonging to the
Eastern Mirzabekian family, originally from Armenia. During the WWII, he found
a job as an orthopedic-truss. He made corsets and leather prostheses for a
medical doctor in Antwerp. The years went by. Very good at working with
leather, he made boots, belts, harnesses for Victor Téviachoff's horsemen.
Pierre Golembiowski joined his Creator,
in 1968, in Brussels, without seeing again his Ukrainian family and his
country.
Thanks to the Perestroika, Yashko found his aunt in Ukraine, in 1989.
She was 13 years old when her brother Peter left her in order to fight against
the "Reds". Yashko learned that two of his oncles who remained in the
USSR were assassinated by the Soviets and the third one was killed by the
Nazis." (Summarized by novelist and biographer Laurence Catinot-Crost, in
her latest novel "The Shaman's Breath ", Atlantica Editions, France,
2009).
Yashko est le fils de Pierre Stepanovitch Golembiovsky
issu de la petite noblesse cosaque d’Ukraine.
Russe cosaque « Blanc », Pierre Golembiovsky
quitta ses parents, ses trois frères et sa sœur pour aller combattre les
bolcheviks. Engagé volontaire, en 1919, dans les armées Blanches du général A.
Denikine, Pierre Golembiovsky n’avait que 16 ans en 1919. Il déclara être âgé
de 19 ans.
Durant deux ans, il combattit les
« Rouges ». D’abord avec les cosaques Ossètes du 3ème
régiment de cavalerie Ossètine (Ex « Division Sauvage ») et ensuite
auprès du 4ème régiment de cosaques du Don. Ces deux années de
combats acharnés furent terribles malgré quelques petites interruptions. Malade
du typhus, Pierre fut envoyé devant le peloton d’exécution, passé par les
armes et laissé pour mort. En 1921, la retraite et l’exode de son
régiment, conduit par le général Bredov, le mènent en Pologne où il est interné
avec des milliers d’autres cosaques et combattants « Blancs » dans
des camps à Ostrov-Lomjinski. Dans ces camps, les Polonais recrutent des
volontaires pour mener la guerre polono-soviétique, mais pour Pierre c’est le
début de l’émigration. Il se retrouve docker à Hambourg puis à Marseille où il
s’engage, comme beaucoup de cosaques, dans la Légion Etrangère. Il repart au
combat, cette fois contre les Rifains de Abd El Krim. Après trois ans de
Légion, et de nombreuses péripéties, il revient en France. Il travaille dans
une soierie de Lyon, les mines de Lorraine, les cabarets russes de Paris,
d’abord à la plonge puis comme chanteur aux tables des clients. En 1928, il
obtient un visa « non-prorogeable » d’un mois pour la Belgique. Il
est embauché à Bruxelles dans les usines de cigarettes orientales appartenant à
la famille Mirzabekian, originaire d’Arménie. Pendant la guerre, il suit des
cours et trouve un emploi d’orthopédiste-bandagiste. Il confectionne des
corsets et des prothèses en cuir pour un médecin d’Anvers. Les années passent.
Très habile à travailler le cuir, il fabrique des bottes, des ceintures, des
harnachements pour la troupe de cavaliers Djiguites de Victor Téviachoff se
produisant dans toute l’Europe. Pierre Golembiowski victime d’une
artério-sclérose fulgurante rejoint son créateur, en 1968, à Bruxelles,
sans avoir revu sa famille et son pays.
Grâce à la Perestroïka, Yashko retrouve sa tante en
Ukraine, en 1989. La sœur de Pierre avait 13 ans lorsque son frère partit
combattre les « Rouges ». Yashko apprend d’elle que des trois frères
demeurés en URSS deux ont été assassinés par les soviétiques et le dernier tué
par les nazis.
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